Monseigneur, le combat que vous avez engagé pour le maintien de votre église est aussi le nôtre, et nous ferons du mieux que nous pourrons pour vous venir en aide. Si à travers les siècles, sainte Rita fut la patronne des causes désespérées, aujourd’hui la sainte peut constater que nous ne désespérons pas de sa cause.
par Alain Bournzel L’institut de sondage IPSOS vit de publier une étude sur le niveau de confiance des Français pour leurs institutions. D’une manière classique, les opinions sont regroupées deux blocs (opinions favorables, opinions défavorables), ces deux blocs étant eux-mêmes déclinés en deux tranches : tout à fait confiance, plutôt confiance pour les opinions favorables, plutôt […]
« Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire », François Hollande, à mesure que son quinquennat avance, nous éclaire sur le sens exact qu’il souhaite donner à cette ascèse républicaine. Que n’avait-on moqué la faiblesse du président normal à l’égard du sexe réputé faible, l’homme qui avait débarrassé le mariage des scories d’un paternalisme moisi, celui là même dont le fond de commerce idéologique et communautariste pousse à traiter les femmes comme une minorité visible à défendre et à protéger !
Les accointances fortes, que les centristes partagent —sur fond de convergences immigrationnistes— avec tout ce que l’establishment marxo-socialiste charrie de rabatteurs néo-libéraux, préfigurent d’ores et déjà, et quoi qu’ils en disent, leurs futures orientations et leurs préférences quant à une France mondialisée et allochtone.
Or, ce que ces prétendants —aux responsabilités nationales toutes théoriques— voudraient délibérément ignorer ou feignent encore d’ignorer, —mais que les électeurs français vont peut-être leur faire re-découvrir—, c’est que la France de la cohésion nationale, qui est aussi celle de la France du courage, n’est nullement disposée à hiberner —ad vitam aeternam— dans l’anonymat des profondes et sombres caves euro-atlantistes. Pas plus que de se maintenir, sans rechigner, dans la position du rêveur couché : souffrant d’hypovigilance carabinée .
Après les printemps arabes, à quand « le printemps français » ?
Face à la surdité des dirigeants politiques de tous bords installés confortablement dans leurs acquis sociaux de toute nature, on est légitimement en droit de s’interroger sur l’avenir de la France et sur la capacité de résistance des français à se voir imposer de « durs labeurs » quand leurs dirigeants continuent à faire bonne chair.
On le sait, la peur est un sentiment négatif. C’est une évidence. Et, sans cesse réactualisé, l’agenda de ses malfaisances, en est une autre. Sauf qu’aujourd’hui, cette peur est devenue une arme qui fait ployer les hommes et les peuples dans le sens du vent soufflé par l’actuelle “élite” mondialiste dont l’objectif notoire est de procéder à l’intensification des entreprises d’arasage systématique des ressources humaines et planétaires.
À partir de quoi, on ne peut s’étonner qu’à son exemple, l’oligarchie euro-atlantiste ne cesse, elle aussi, de l’infuser aux nations et aux peuples européens pour tenter de faire tomber les dernières briques de leur constitution historique et, ainsi, les destituer de toute autorité et indépendance souveraine.
A travers Platon, les Pères de l’Eglise et Dostoïevski, on peut éclairer de façon nouvelle la problématique devant laquelle se trouve aujourd’hui l’Occident : celui-ci va-t-il s’effondrer dans la culture de mort et la barbarie, où l’intellect sert à justifier les instincts désordonnés, ou bien, redécouvrant sa tradition de l’humanisme grec et du christianisme, va-t-il retrouver l’importance du cœur, allié à l’intellect, pour s’élever moralement et faire triompher la vie ? Prochaine conférence d’Yvan Blot!