Chaque année, lors de la présentation de ses vœux pour la France, Le Rassemblement, mouvement politique, fait le choix, de promouvoir une cause liée à la défense du patrimoine national.
Lorsqu’il y eut une initiative populaire pour maintenir l’aéroport de Tempelhof à Berlin en 2008, certains représentants de l’économie s’interrogèrent sur les effets économiques négatifs de la démocratie directe. Cette initiative menacerait la réforme de la structure aéroportuaire de Berlin et aurait un impact négatif sur le potentiel de développement économique local.[3] On retrouve ces craintes dans les discussions en Suisse, à propos des effets bloquants du référendum facultatif sur les réformes. La libéralisation et la suppression des contraintes qui s’imposent au commerce seraient freinées voire bloquées.
Le projet de loi de finances pour 2014, présenté par le gouvernement socialiste devant le Haut Conseil des finances publiques, annonce qu’il met le cap sur la croissance et l’emploi. Cette annonce est prometteuse. C’est la suite qui l’est moins.
L’euro qui fut naguère conçu comme le ciment de la construction européenne apparait aujourd’hui comme sa ligne de fragilité. Mais comment continuer à vivre avec l’euro ou comment se débarrasser de l’euro ? Ces questions beaucoup d’experts se les posent à droite ou à gauche du Rhin.
La France est une terre de paradoxe. Toute son histoire le montre. L’histoire de France est une histoire tourmentée dans laquelle après avoir voulu quelque chose, les Français s’empressent de vouloir son contraire.
La démocratie directe qui permet au peuple, et pas seulement à ses représentants élus, d’abroger ou d’adopter des lois, est encore très minoritaire dans le monde. C’est la démocratie représentative pure, où seuls les représentants élus du peuple adoptent formellement les lois, qui demeure encore la règle de droit commun.
Chacun le sait, la situation économique de la France n’est pas bonne. L’année 2012 a pu être qualifiée d’année noire.
Il n’est pas une occasion que ne manque l’élite dirigeante pour commander au peuple de France le repentir au nom du sacro saint devoir de mémoire, les représentants de la nation pour s’humilier devant les tiers provoquant, et s’est voulu, en retour, la plus grande honte des représentés, nos censeurs implacables pour pointer du doigt et dénoncer le plus petit sursaut d’orgueil patriote. Mais c’est chose fort bonne que la repentance en pays chrétien qui ne cultive pas loin s’en faut l’exclusive charité pour autrui et l’on voit bien venir le jour ou notre élite va se trouver contrainte à retourner contre elle-même, sans plus de compassions qu’il n’est nécessaire, cette arme redoutable qui nous ordonne d’ implorer le pardon, engage à faire acte de contrition, fait battre sa coulpe avec vigueur et conviction.
Le Mouvement Anti Radar (MAR) fut fondé en novembre 2011 sur un slogan simple et volontiers provocateur : « Mort au Radar et vive la clope au bar ! ». Il s’agissait alors de mettre en lumière la défense des « libertés primaires » et de contester le pouvoir répressif d’un Etat dictatorial, obsédé par le contrôle et la rééducation de ses sujets.
Notre combat contre la multiplication des radars automatiques se poursuit. Il se veut la dénonciation publique non seulement d’un inadmissible racket fiscal, arbitraire et généralisé, mais aussi d’un projet liberticide de société encadrée par des robots.
L’une des raisons qui explique le retard de la France en matière de démocratie directe (par rapport à la Suisse, bien sûr, mais aussi à l’Italie, l’Allemagne ou les Etats-Unis) serait, dit-on, l’opposition des parlementaires à l’introduction dans nos institutions du référendum d’initiative populaire. Le référendum, surtout initié par des pétitions de citoyens, serait un désaveu du travail des élus.